L'apaisement
La 2e exigence pour préparer son esprit à la guérison par l'image est "l'apaisement".
L'environnement de la guérison demande 2 sortes de calme, extérieur et intérieur. Le calme extérieur nous aide à nous concentrer sur notre cheminement intérieur. Les distractions et perturbations de la vie quotidienne nous privent de ce type d'attention. Inutile de se réfugier dans une caverne ou un monastère, mais il faut éviter la perturbation par les bruits superflus et troublants.
Certains bruits peuvent aider à l'apaisement intérieur: les chants d'oiseaux, le bruit du vent, le bruit lointain de la circulation (et même des coups de klaxon!): Si nous ne nous sentons pas agressés par les bruits et qu'il ne faut pas faire trop d'efforts pour les oublier, ils peuvent s'intégrer à l'exercice. Si vous faites des efforts actifs pour éliminer les bruits, cela vous demandera trop d'énergie, et vous "embrouillerez" vos images mentales.
La visualisation , même si elle demande peu d'efforts, est une fonction particulière et non une nouvelle habitude à ajouter à son répertoire. La guérison par l'image fonctionne mieux si on lui fixe ses propres conditions, dans un espace à part, et, si possible, un temps à part. En général, 3 exercices quotidiens sont conseillés: avant le petit-déjeuner, à la tombée de la nuit, et avant de se coucher.
L'aspect intérieur de l'apaisement est la relaxation. Vous avez peut être remarqué que les exercices décrits commencent par une expiration. Nous parlerons de la préparation respiratoire, mais pour le moment, je veux simplement faire remarquer que respirer profondément une ou plusieurs fois, selon le cas, suffit à obtenir le degré de relaxation nécessaire. La relaxation profonde ou "méditative" n'est pas recommandée ici. En fait, elle risquerait d'assoupir votre conscience ou de vous endormir et de vous rendre moins sensible à l'expérience de l'image. L'intérêt n'est pas de se relaxer en soi, mais de produire des images et de s'en souvenir. L'intention, ou un haut degré de veille, est un état d'esprit indispensable, et l'activité imaginaire en elle-même élève le niveau d'attention.